Vous habitez à l’étranger et vous vous demandez comment vous pouvez procéder. L’idéal est donc d’opter pour l’immobilier. Nous allons vous expliquer pourquoi vous devez choisir cet investissement et comment vous devez faire pour le faire de la meilleure des manières.
Pourquoi investir dans l’immobilier pour les expatriés ?
Il existe plusieurs raisons qui pourraient vous pousser à investir dans l’immobilier alors que vous résidez à l’étranger. La principale d’entre elles est qu’il s’agit d’un investissement relativement sécurisé. En effet, l’immobilier est un secteur très dynamique en France et la demande en logement est toujours importante, notamment dans les grosses villes telles que Paris, Lyon ou Marseille. En outre, c’est un type d’investissement qui est rassurant, puisque vous avez finalement peu de chances de perdre de l’argent. Enfin, si vous investissez dans l’immobilier en tant qu’expatrié (plus d’informations sur ce site), vous pouvez bénéficier de conditions intéressantes, que ce soit sur le plan fiscal ou des conditions d’obtention d’un emprunt. Sur ce dernier point, si elles sont un peu moins intéressantes que celles offertes aux personnes résidant en France, les conditions d’emprunt sont tout de même plus intéressantes que dans de nombreux pays.
Comment financer mon investissement immobilier en tant qu’expatrié ?
Hormis si vous disposez d’un capital de départ assez important pour votre investissement immobilier, vous allez devoir contracter un emprunt. Toutefois, vous pouvez le faire en vous adressant à une banque française, ce qui vous permet de profiter de taux d’intérêt faibles et stables. Cependant, c’est une démarche qui peut être assez compliquée et fastidieuse. C’est notamment parce que de nombreuses banques françaises sont assez frileuses sur le sujet et hésiteront à prêter de l’argent à un non-résident. Pour obtenir un prêt, vous devrez donc souvent fournir un apport personnel plus important, généralement équivalent à 30 % de la valeur du bien immobilier que vous souhaitez acquérir. En outre, les démarches à effectuer sont aussi assez lourdes. En effet, en plus de constituer un dossier d’emprunt complet, vous devez également attendre que la provenance de l’argent de votre apport personnel soit scruté, notamment pour lutter contre le blanchiment d’argent.
Quels sont les points à vérifier pour mon investissement immobilier pour expatriés ?
L’un des plus gros problèmes que vous pouvez rencontrer lorsque vous souhaitez investir dans l’immobilier alors que vous résidez à l’étranger est le fait de ne pas être sur place. Cela fait qu’il y a de fortes chances que vous ne puissiez pas visiter le bien immobilier que vous souhaitez acquérir. Dans ce cas, afin d’éviter de prendre des risques importants, il vous est conseillé de vous faire assister d’un professionnel. Ce dernier sera alors capable de vous communiquer de nombreuses informations sur votre investissement et de vous aider à vérifier les points les plus importants lors de votre achat. C’est par exemple le cas du prix au mètre carré de votre bien immobilier, mais aussi sa qualité de construction. En outre, vous devez aussi connaitre les charges auxquelles vous vous exposez, par exemple les frais de copropriété, le coût de l’entretien, les taxes, les impôts et les travaux que vous devrez réaliser. Cela vous permettra de pouvoir investir dans l’immobilier tout en limitant grandement les risques.
La fiscalité de l’investissement immobilier pour les expatriés
Pour un investisseur non-résident, les conditions fiscales sont assez intéressantes. Elles sont en effet de 20% de vos revenus locatifs, ce à quoi il faut rajouter les prélèvements sociaux. Même si cela peut paraitre élevé, c’est tout de même plus intéressant que pour des résidents français, sont imposés à hauteur de 30 à 40%. En outre, il est également possible de profiter d’avantages fiscaux, notamment en cas d’investissement en LMNP. Ce dernier vous permet de bénéficier de réductions d’impôts importantes sur votre investissement immobilier. Toutefois, pour que ce soit le cas, il doit s’agir d’un bien meublé. En outre, les bénéfices de vos investissements immobilier ne doivent pas dépasser 23 000 euros annuels et représenter au maximum 50% des revenus du foyer.